La prise en compte des risques au sein d’un monde en plein mouvement.

L’humain, un facteur incontournable pour la gestion des risques.

Les risques évoluent selon l’activité humaine et le développement de notre société.

Actuel HSE propose un article intéressant qui présente sur une étude menée par l’INRS « La désorganisation du travail pourrait rendre la prise en compte des risques plus difficile »

L’INRS mène donc un travail de prospective dans l’objectif de tenter de dessiner ce que seront les organisations du travail dans cinq ans.

Quatre scénarios ont été retenus :

  • Forte externalisation de la part des entreprises. Les entreprises, « en situation d’urgence permanente », ne garderaient que leur cœur de métier pour pouvoir s’adapter plus facilement.
  • Une dichotomie entre les entreprises et institutions qui auront profité de la crise pour modifier leur organisation du travail, et celles qui préfèrent retourner à ce qui était fait avant la crise.
  • Une opportunité de voir la crise comme une occasion de mettre en place des dispositifs d’accompagnement des salariés dans les trajectoires professionnelles.
  • Une succession de crises sanitaires et économiques, qui oblige les entreprises à fonctionner « en mode survie », sans aucune prise de décision engageante sur le long terme. L’idée, pour elles, serait d’essayer de « se débarrasser au maximum de tout ce qui crée une contrainte ».

Ces scénarios sont des axes de réflexion qui permettent d’imaginer les enjeux stratégiques auxquels les entreprises doivent réfléchir en matière de santé et de sécurité au travail :

Dégradation

Il pourrait y avoir un lien entre l’accélération de la désorganisation du travail et la capacité à prendre en compte les risques. Un exemple ? Celui du « quick commerce », qui consiste à se faire livrer, en une quinzaine de minutes, des produits de consommation courante.

L’accélération de certains changements pourrait se traduire par une dégradation des conditions de travail

Fracture

Les spécialistes s’inquiètent aussi du risque de fracture entre les salariés qui profitent de ces nouvelles organisations du travail et ceux qui n’en voient pas la couleur : ceux qui peuvent télétravailler et ceux qui ne peuvent pas.

Aujourd’hui, on estime qu’il y a 30 % des postes télétravaillables, mais si on regarde au niveau de la tâche, on pourrait doubler le potentiel et on permettrait à des salariés de télétravailler en partie.

Responsabilité réaffirmée

Il va donc falloir réfléchir aux responsabilités en lien avec le développement de plateforme qui pourrait détenir un contrat commercial avec un travailleur, notamment en Santé Sécurité au Travail pour assurer la responsabilité juridique du donneur d’ordre et la protection sociale des salariés.

L’objectif étant de continuer à développer une culture de la prévention.

Manag’Risk Consulting, un acteur de la gestion des risques
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